Le fleuve Rhône, s’étend de la Suisse jusqu’à la mer Méditerranée. Il est un véritable sanctuaire de biodiversité, abritant une faune et une flore variées.
Plus de 80 espèces animales peuplent les eaux et les berges du Rhône comme :
– L’anguille argentée, une grande migratrice qui grandit dans le fleuve avant de rejoindre la mer pour se reproduire.
– L’arpon du Rhône, de son surnom « le sorcier » à cause de ses yeux qui brillent la nuit. Ce poisson ne vit nulle part ailleurs dans le monde.
– Le castor d’Europe est le plus gros rongeur aquatique d’Europe. Il façonne les paysages en taillant des arbres et en construisant des huttes.
– La loutre d’Europe, longtemps chassée pour sa fourrure, c’est une excellente nageuse qui se trouve principalement dans les zones les plus sauvages du Rhône.
– La tortue cistude vit dans les zones humides du Rhône. 68 individus ont été réintroduits et sont suivis grâce à un système de radiopistage.
– Le crapaud sonneur à ventre jaune, reconnaissable par sa face ventrale jaune, mais dont le dos est marron pour pouvoir se camoufler. Il profite des fossés humides pour se reproduire.
Ces espèces sont de plus en plus menacées et risquent de disparaitre avec le temps si nous ne faisons pas attention à leur environnement.
Les paysages du Rhône sont variés avec des prairies, des zones humides ou encore des forêts alluviales. Ils abritent une flore unique qui joue un rôle important dans l’écosystème du fleuve. On retrouve par exemple :
– Les orchidées sauvages, une espèce permanente de la vallée du Rhône.
– Les plantes aquatiques sont diverses tels que les roseaux ou encore les iris du marais. Elles offrent un habitat essentiel à de nombreuses espèces animales.
Cependant, il y a également des espèces envahissantes au bord du Rhône, comme l’ambroisie qui menace la flore locale et pose également des problèmes de santé aux humains.
Afin de faire face aux menaces qui pèsent sur la biodiversité du Rhône, plusieurs initiatives ont été mises en place :
– La construction de 65 passes à poissons pour aider les espèces migratrices à parcourir leur chemin sans encombre.
– Le suivi des espèces en danger, grâce à l’ADN environnemental, pour cartographier la faune aquatique.
– La gestion des digues, qui sont un élément essentiel du paysage du Rhône, et le maintien de celles-ci en prenant en compte les périodes de reproduction, ainsi que la non-utilisation de produits chimiques pour leur entretien.
– Des pâturages écologiques avec des brebis et des chèvres qui permettent d’entretenir naturellement la végétation des berges.
Le fleuve Rhône est riche en biodiversité, il est donc important de protéger et préserver cette pluralité de faune et de flore afin de maintenir un équilibre parfait pour garder cet écosystème.